au Groland et décroche un boulot en or
Groland est un pays de fiction, imaginé par l'équipe de Jules-Édouard Moustic pour les besoins de diverses émissions d'humour et de divertissement (CANAL International et Le 20H20 dans Nulle part ailleurs puis des émissions Groland Sat, 7 jours au Groland, Bienvenue au Groland et Groland Magzine, depuis le 6 septembre 2008) de la chaîne de télévision française Canal+.
De manière générale, l'émission tape à peu près sur tout sur quoi il est possible de taper, sans revendication politique précise, l'objectif étant avant tout de faire rire. L'équipe de Groland s'attaque ici au style Marc Dorcel.
Ses premières armes dans la vie active, Marc Dorcel les fera pour une société de machine à coudre, en tant que dessinateur industriel puis passera très vite technico-commercial de la boîte. Un service militaire de vingt-six mois plus tard, il retournera à son travail initial. Désireux de devenir son propre patron, Marc Dorcel créa en 1965 sa propre entreprise de transports aidé financièrement par ses parents : les Transports Dorcel… Si les affaires marchaient plutôt bien au début, très vite, les problèmes mécaniques s’accumulent et les camions passent la majeure partie de leur temps au garage, réparation. Il décidera de tout laisser tomber.
En 1968, Marc Dorcel décide de se lancer dans une nouvelle aventure, celle de l’édition d’œuvres érotiques. Associé avec deux amis, il créé « Select Diffusion » et vend, au travers des publicités, des livres aux titres sulfureux. Il publiera « Ursula ». Ce manuscrit devient très vite un best-seller dans son domaine : plus de vingt-mille exemplaires seront vendus en moins de trois mois ! C’est le début du succès pour Marc Dorcel. La dix-septième chambre correctionnelle interdira la diffusion, vente et publicité de ce livre contraire aux bonnes mœurs de l'époque ! Mais, au début des années 1970, l’engouement pour les ouvrages érotiques va bientôt se calmer : le public est en mal d’images. Il existe sur le marché des romans-photos érotiques. Il s’agissait de revues américaines « retouchées » (les sexes et poils pubiens étaient masqués par des sous-vêtements grossièrement dessinés) qui étaient importés en France. Pour se les procurer, les gens mettent parfois jusqu’à 120 ou 140 francs (une somme considérable à l’époque !). Marc Dorcel décide alors de se lancer sur le marché français le premier roman photo en couleur érotique.
Marc Dorcel décide de retranscrire en vidéo ce qu’il y a sur papier glacé. Vidéo Marc Dorcel est né. « Jolies Petites Garces » sera le tout premier film X produit et réalisé par Marc Dorcel. Nous sommes en 1980. Au générique de cette vidéo de 53 minutes, on retrouve une certaine Maryline Jess et un jeune homme nommé Stanislas Piotr. Le succès est immédiat : très vite, plus de 4 000 cassettes de « Jolies Petites Garces » seront vendues aux sex-shops. À 500 francs la cassette, le calcul est simple : les bénéfices sont énormes. Le contexte de l’époque explique cet engouement ; une loi venait de frapper les films X. Diffusés jusqu’à présent au cinéma, ils seront désormais relégués dans des salles spécialisées. Cette loi a signé d’emblée le succès de la Vidéo X !
